L'égoïsme, la ségrégation ou le mensonge peuvent venir buter dans mes bonnes résolutions. Là encore me voici stoppé (heureusement je ne peux reculer !).
Mais avec le partage et l'acceptation des différence, puis la confession, je peux reprendre ma vie avec Dieu.
Et si je suis caractérisé par l'attention aux autres, alors je ne crainds plus la ségrégation, l'égoïsme et le mensonge jusque la fin de la partie.
Il y a tout d'abord les cas de pertes de confiance en Dieu (ça m'empêche de bien progresser et donc je ne peux plus que vieillir que de 4 semaines maximum) ; Plus grave l'oubli de Dieu qui me fait m'arrêter brutalement dans ma vie de Chrétien.
Bien entendu, je peux retrouver la confiance en Dieu pour effacer le doute ; Et je peux me confesser pour me repentir de l'oubli de Dieu dans ma vie.
Et dès la confession passée, ou la confiance retrouvée, je peux vivre mes semaines à pleine joie.
Bien entendu, si j'ai la Foi, alors je ne peux douter, ni oublier Dieu, et ces difficultés ne peuvent plus me toucher jusqu'à la fin de la partie.
De plus, si j'ai une aussi grosse Foi, lors d'autres péchés, une simple réparation sera suffisante sans avoir besoin à chaque fois de me confesser, ce qui me permettra de vivre ma vie plus loin vers Dieu
Nous vous souhaitons un très joyeux Noêl à tous.
Que vous soyez heureux cette année, accompagnés de ce Jésus, bébé à la fois humain et divin, que nous fêtons.
Pour la veillée de notre paroisse, nous avons préparé cette évocation de Jésus couché sur la Bible. Elle sera présentée au dessus de l'Autel accrochée à la Croix dès la veillée du 24. Nous vous l'offrons en cadeau de Noël.
Lors de notre premier diner-débat de cette année nous nous sommes posés la question de l'amitié.
Qu'est-ce qui la caractérise ?
la confiance,
la réciprocité,
le choix...
la franchise, même si bien souvent même avec un ou une vrai(e) ami(e) on ne veut pas tout dire.
Néanmoins c'est avec l'amitié que nous avons l’impression d’être le plus eux-mêmes.
Et Dieu, est-il un ami ?
La question était assez partagée... Il ne peut choisir car c'est un peu nous seuls qui décidons d'être ou non son ami !
A moins qu'il ait choisi une fois pour toute l'amitié pour tous, en nous demandant de tenter d'en faire autant avec les hommes que l'on nomme nos frères ?
Et, vous :
Que pensez-vous de l’amitié ?
Et comment imaginez-vous l’amitié avec Dieu ?
Dans mon esprit doit régner la Vérité ;
Dans mon esprit, le diable ne peut entrer ;
Dans mon esprit, j'ai le droit de penser ;
Dans mon esprit, j'ai le droit de m'exprimer ;
Tous les gens sont dans mon esprit.
Prière spontanée de Diane (5ème)
Pour nous aider, nous avons toujours la possibilité de venir poser nos questions à Marie, comme nous l'avons fait en 6ème en Aumônerie au travers de ce sketch que nous avons écrit et créé en public.
… : On me demande d’être délégué de ma classe, mais j’ai peur de ne pas savoir faire, je crois que je ne peux pas.
- Marie : Vois-tu … , quand l’Ange Gabriel m’a annoncé que j’allais être la mère de Jésus, j’étais certaine au début que c’était impossible. Et pourtant j’ai dit Oui, et j’ai fais confiance… et Jésus, le fils de Dieu a bien été mon fils !
… : On me reproche souvent de rester seul dans mon coin. Est-ce mal ? Qu’en dis-tu Marie ?
- Marie : Etre seul c’est pratique pour réfléchir et prier. Souvent, j’ai médité dans mon cœur les paroles de Jésus en étant seule. Mais lorsque l’on a une bonne nouvelle à partager, il faut être avec d’autres. C’est pourquoi je suis allée voir ma cousine quand j’ai su que j’étais enceinte. Et nous avons partagé nos joies.
… : Je ne suis qu’un garçon, et Jésus, c’est Dieu. Comment pourrai-je l’imiter ?
- Marie : J’étais une femme bien humaine, et Jésus même Dieu était aussi homme (qui avait ses joies, ses peines, ses souffrances physiques, faim ou soif) pour que justement tu puisses mieux comprendre ce que tu peux faire pour parler à Dieu et faire ce qu’il attend de toi. Comme dis la Bible, tu es fait à l’image de Dieu… alors courage … !
… : Quand je me sens rejetée par les copains, je suis triste. Que dois-je faire Marie ?
- Marie : En arrivant à Bethléem, Joseph et moi n’avons pas été non plus accueillis. Nous avons longtemps cherché à être logés, mais en gardant courage nous avons trouvé un homme bon qui nous a hébergé. Alors … ne te décourage pas dans ces cas là et pense à nous et à Jésus.
… : Peux-tu m’aider, Marie, à trouver Jésus ?
- Marie : Lorsque mon fils est né, je l’ai présenté aux bergers et aux mages qui le cherchaient de tout leur cœur. Si tu le cherches vraiment du fonds de ton cœur comme eux, je te promets de t’aider à le rencontrer.
… : Des fois, je ne sais pas ce que je dois faire, je ne comprends pas ce que me dit Jésus. Cela t’est-il arrivé à toi aussi Marie ?
- Marie : Bien sur …, Joseph et moi ne savions plus quoi faire, comme lorsque nous avons perdu Jésus qui était allé tout seul au temple alors qu’il avait à peu près ton age. Lorsque cela arrive, il faut continuer à écouter Jésus, prier l’Esprit Saint (qui fait de si belles choses !) et tu finiras par comprendre.
… : Jésus est-il intéressé lorsque je lui demande quelque chose de banal ?
- Marie : Si tu demandes quelque chose pour faire du bien autour de toi, il est toujours intéressé, et il t’aidera. Vois… comme il a accepté lorsque je lui ai demandé de changer l’eau en vin aux noces de Cana pour que la fête continue et que les gens soient heureux ! J’étais d’ailleurs certaine qu’il accepterait, je le connais si bien !
… : Parfois, j’ai peur d’être ridicule de croire en Dieu, alors que mes copains se moquent. Est-ce normal d’avoir peur Marie ?
- Marie : Les apôtres et moi après l’arrestation de Jésus, et après sa mort aussi, nous avions tous très peur et nous nous sentions bien seuls. Alors nous nous sommes réunis pour nous soutenir et nous rassurer. Oui, c’est normal d’avoir parfois peur, et dans ce cas parle avec d’autres chrétiens et avec ta famille.
… : Quand j’ai de la peine ou que j’ai mal quelque part, je me demande si Dieu s’occupe de moi et m’aime vraiment.
Marie : Moi, au pied de la croix, j’ai pleuré et Jésus lui-même ne voulait pas souffrir et mourir ainsi. Mais je l’ai entendu qui faisait confiance à son père et offrait sa peur et sa souffrance humaine pour tous les hommes afin qu’ils soient sauvés. Alors, lorsque tu souffres… penses à moi ou à lui, et nous t’aiderons à être fort le temps que ta peine ou que ton mal se passe.
Merci Marie de m'accompagner ainsi et de m'aider à découvrir ton fils.
Pendant tout le carême
Sur la musique d’ « un arbre va grandir »
R/ Pendant tout le Carême,
Jésus fut dans le désert.
Pendant tout le Carême,
Il resta solitaire.
Nous y allons aussi,
Pour ouvrir notre cœur,
Nous y allons aussi,
Guidés par le Seigneur.
C1 : Le diable, tentant de le mettre au défi,
Le diable le poursuit partout et lui dit :
« Tu as tellement faim,
Change les pierres en pain »,
Jésus lui répondit :
« C’est ton Dieu qui te nourrit ».
R/
C2 : En nous, souvent le mal nous détruit
Et nous, voulons nous battre contre lui.
Il faut savoir s’aider
Chercher à s’écouter,
Ne plus se bagarrer
Ensemble, s’épanouir dans la Paix
R/
C3 : Vers Pâques, nous cherchons à faire des progrès,
Certains, que nous continuerons après,
A Prier comme tu veux,
A partager un peu,
A suivre dans nos vies,
Les traces de Jésus-Christ.
R/
2ème partie :
Le présentateur : « Et maintenant, le reste de l’actualité :
Un incendie dans un immeuble : tout est ravagé ; Le récit avec notre envoyé spécial sur les lieux du sinistre » ;
L’envoyé spécial : « Et bien oui, XXX, voici le déroulement des faits ; Voici l’interview que nous avons pu recueillir il y a deux heures :
Début de l’interview enregistrée :
L’envoyé spécial : « Que s’est-il passé ? »
La victime : « J’ai laissé ma cuisinière allumée et le gaz s’est échappé. J’ai voulu allumer une bougie et ça a explosé et pris feu… »
L’envoyé spécial : « Et vous avez tout perdu ?
La victime désespérée : « Tout, absolument tout ! »
Voisine 1 : « Oh mon Dieu ! »
La victime en colère : « Vous croyez en Dieu ! Si Dieu existait, cela n’arriverait jamais ! »
L’envoyé spécial reprend le direct :
L’envoyé spécial : « Cela c’était il y a environ deux heures »
Le présentateur : « Et que s’est-il passé depuis ? »
L’envoyé spécial se tourne à nouveau vers la victime :
L’envoyé spécial : « Où en êtes-vous donc maintenant ? »
La victime : « C’est incroyable ! C’est super gentil ! Des voisines sont venues m’apporter des vêtements, de la nourriture et m’ont proposé de dormir quelques temps chez elles, le temps de trouver une solution. »
L’envoyé spécial directement au présentateur : « Même si la victime ne croit pas en Dieu, elle m’a avoué hors antenne que l’attitude de ses voisines avait quelques choses d’un miracle qui lui avait fait très plaisir malgré sa triste situation ».
Le présentateur aux auditeurs : « C’est donc un peu comme une présence de Jésus dans la vie de cette femme grâce à ces voisines qui l’aident ».
Pendant la dernière réplique du présentateur une banderolle est déroulée marquée : « Hommage à l’Abbé Pierre ».
C’est un journal télévisé en deux parties avec des reportages :
1ère partie :
Le présentateur : « Et tout de suite cette histoire étonnante : »
Début du reportage enregistré : Un petit enfant se promène avec sa maman et en passant donne une pièce à un SDF. Le SDF lui raconte pour le remercier l’évènement qui lui a permis de rencontrer Jésus :
« Un passant s’est approché de moi et … » La suite est reconstituée comme en direct, l’enfant s’écartant et regardant sans intervenir :
Le passant : « Bonjour, »
Le SDF : « Jour »
Le passant : « Comment vous appelez-vous ? »
Le SDF : « Qu’importe mon nom, je ne suis plus personne ! »
Le passant : « Que voulez-vous ? »
Le SDF : « Une pièce ou un ticket resto »
Le passant : « Ca je n’ai pas, mais j’ai peut-être mieux. Vous venez au café en face prendre quelque chose de chaud ? »
Le SDF : « J’ai pas d’argent, je vous dit ! Comprenez pas ? »
Le passant : « Faites moi confiance, vous n’aurez pas besoin d’argent aujourd’hui. »
Le SDF revient se placer comme en début de sketch et s’adresse directement à l’enfant (le passant sort de scène).
« Et il m’a accompagné au café. Fallait voir la tête du patron ! Le type a commandé deux « plats du jour » et deux bières. Et nous avons mangé chaud ensemble… (un temps de silence)
On a presque pas parlé, j’étais trop intéressé à manger. Et il ne m’a pas posé de question, me conseillant simplement de prendre mon temps.
Puis, il a commandé deux cafés, un vrai servi dans une petite tasse en porcelaine et non pas un jus de chaussette dans un grand verre en plastique !
A la sortie du café, on allait se séparer. Je n’ai pas su le remercier, je n’ai plus l’habitude. Mais je l’ai rattrapé après quelques pas pour lui dire : « Je m’appelle Paul » ; Et il m’a simplement répondu : « Alors bonne journée Paul ». Et il est parti.
Plus tard, je ne faisais qu’y penser et me suis rappelé ma mère qui me racontait des histoires sur un Jésus. Moi, c’était pas mon truc ces contes du bon Dieu. Elle racontait que Jésus disait que lorsque l’on donne à manger ou à boire à quelqu’un, c’est à Jésus qu’on le donne.
Ce jour là, je crois que c’était l’inverse. Cet homme dont je ne connais rien et que je n’ai jamais revu, ce pourrait être lui Jésus. En tout cas mon gamin, ce gars, il m’a donné une joie pour une journée, mais une espérance pour toute ma vie. »
L’enfant salue de SDF et retrouve sa mère qui s’impatiente.
L’enfant : « Maman, écoute j’ai quelque chose d’incroyable à te raconter !
La maman : Plus tard, on est en retard maintenant. Il ne faut pas parler aux gens que tu ne connais pas. Promets moi de ne plus recommencer. »
Le commentateur : « Une ombre est passée rapidement sur le visage de l’enfant, mais très vite il a suivi sa mère avec un petit sourire.
Et le soir, enroulé dans ses couvertures il commença ainsi sa prière :
L’enfant : « Bonjour Jésus, comment vas-tu depuis tout à l’heure ?... »
(à suivre)
